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Au temps de Malirat maire de Valprionde : Au fil de la vie
Par Gustave Guiches né à Albas... en 1860.
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« Caractère altier, nature aigrie, insatiable ambitieux, faux savant, terrible esprit de contradiction, » tels étaient quelques-uns des qualificatifs par lesquels Malirat, maire de Valprionde, avait coutume de définir le personnage de Capoulun, son antagoniste en matière électorale et en toutes questions de municipalité. Capoulun justifiait ces épithètes, celle surtout d'ambitieux et de contradicteur acharné.
Curieux homme, autant au physique qu'au moral. Agé de quarante-trois ans, il en paraissait bien soixante, vieilli par son aspect maladif et par sa manière de se vêtir. Il portait, en toutes saisons, des paletots amples et flottants. Ses pantalons remontés à mi-hauteur du mollet, dès qu'il était assis, refusaient de descendre lorsqu'il se levait, et il détachait, en marchant, des ruades, pour les contraindre à regagner les souliers ; Il se coiffait, en hiver, d'un feutre noir à larges bords, creusé au sommet et, les premiers soleils venus, arborait une cloche en fausse paille de Manille, coiffure si légère, qu'aux moindres brises, il devait se hâter de fixer le cordon élastique à l'un des boutons de son habit.
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Avec :
- La maison bourgeoise des Molzinet
- Son épouse. Précisons : "Elle eut, vite, des amants qu'elle rencontrait par la campagne, sur les routes, à travers bois, et qu'elle recevait jusque dans la chambre de son mari, en le temps que celui-ci intriguait auprès des personnalités influentes du pays, pour obtenir les récompenses honorifiques auxquelles il croyait avoir droit. "
- Le boucher, Duberger. Eh oui, en ce temps-là, il y avait un boucher à Valprionde.
Et comme vous vous en souvenez peut-être, entre la femme d'Abel-Victor Capoulun et Paul-Ferdinand Duberger...
On retrouve "UN HOMME DE CAMPAGNE ou LA SOIF DES HONNEURS", publié dans "Au fil de la vie" de Gustave Guiches, dans "le supplément, grand journal littéraire illustré" du 16 septembre 1899.
Soit quelques mois après la disparition de notre cher président de la république, Félix Faure.
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Gustave Guiches fut considéré comme "un grand écrivain"...
Contrairement à l'espérance de ses contemporains, il est néanmoins oublié. Même dans la région où il est né. Un buste dans le cente, une rue, non référencés par Internet, dans "son village" d'Albas. Quant à ses livres, depuis longtemps il figurent au rayon "indisponibles."
"Au fil de la vie" est aujourd'hui réédité, avec une longue préface et des photos de François-Antoine de Quercy.
Un livre, pas forcément le plus connu de l'auteur (mais comme il n'est plus lu !) mais celui offrant des plongées dans notre territoire... Valprionde mais également Mauroux, Puy l'Evêque...
Ce livre de 180 pages est disponible par exemple sur Amazon (papier) à 14 euros.
En numérique : 6,99 euros sur Amazon également ou immateriel.fr (également pack pdf + epub + amazon)...
Intéressant : j'ai interrogé des bibliothécaires... Cahors et Montcuq... Aucune ne connaissait Gustave Guiches... Il n'est pas au programme ? Il ne figure pas dans la liste des auteurs du Conseil Général à soutenir ? Il n'existe pas de liste ? Il faut trouver la bonne porte ! Mais l'écrivain et le politique parlent rarement la même langue... Mais le monde change ! Néanmoins certains ne voient bouger que le doigt de Martin Malvy ! (et non Salvy, qui fut éditeur de JAL, Jack-Alain Léger)
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Voir sujet précédent du forum de Valprionde
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